Les somnifères

Utilisés pour traiter les troubles du sommeil, les somnifères agissent sur le système nerveux pour déclencher le sommeil, mais ils ne doivent pas être considérés comme une solution à long terme.

Bien qu’ils puissent aider à s’endormir plus rapidement et à réduire les réveils nocturnes, ils peuvent altérer la structure du cycle de sommeil, en particulier en réduisant les phases de sommeil profond et paradoxal, ce qui affecte la qualité du repos. De plus, leur utilisation présente un risque d’accoutumance, nécessitant des doses croissantes pour maintenir leur efficacité.

Cela peut entraîner des effets secondaires tel que des troubles de la mémoire, de la concentration, et une diminution des capacités cognitives et augmenter le risque de maladies comme Alzheimer. Les effets indésirables recensés sont nombreux : une somnolence diurne, un effet rebond de l’insomnie à l’arrêt de la prise de somnifères, des problèmes de coordination et d’équilibre, une altération de l’humeur, des effets secondaires physiques (maux de tête, des vertiges, une vision trouble et des troubles gastro-intestinaux).

Il est essentiel de les utiliser sous surveillance médicale et de privilégier les doses adaptées, surtout chez les personnes âgées. Les spécialistes recommandent un sevrage progressif lorsque l’on souhaite arrêter la prise de somnifères.

Des alternatives naturelles comme la phytothérapie et les techniques de relaxation (méditation, respiration profonde, yoga ou sophrologie) peuvent être explorées pour améliorer le sommeil sans les inconvénients induits par les médicaments. La mélatonine, la valériane ou la camomille peuvent être une bonne alternative, surtout si elles sont accompagnées d’une activité physique la journée.

Enfin, la modification des habitudes de vie et la prise en charge des causes fondamentales est recommandée pour retrouver un sommeil réparateur et naturel.